Selon le GIEC, l’élimination du dioxyde de carbone (EDC) à grande échelle est nécessaire dans toutes ses voies pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C avec un dépassement limité ou nul. Les méthodes d’EDC varient et incluent l’utilisation d’approches basées sur la nature, telles que le boisement et l’amélioration des zones humides, ou des approches basées sur l’ingénierie pour capturer le CO2 à la source. À grande échelle, ils présentent tous des avantages potentiels et des risques d’effets secondaires négatifs et posent des problèmes de gouvernance importants. De nombreuses lacunes en matière de gouvernance existent.

Les discussions autour de la gouvernance de l’EDC, en particulier sur les approches fondées sur la nature ainsi que sur le captage direct dans l’air et stockage du dioxyde de carbone, ont récemment suscité un intérêt croissant à la lumière de la vague d’engagements zéro émission nette par les gouvernements, les entreprises et autres acteurs au cours des deux dernières années. Cependant, d’importantes lacunes de connaissances persistent concernant le rôle que l’EDC pourrait jouer dans la réalisation d’émissions nettes négatives après le zéro émission nette pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

Ce C2GDiscuss explorera des questions telles que ce qui doit être à présent mis en œuvre pour que l’EDC fonctionne au moment où nous en avons besoin ; Comment le plein potentiel de l’EDC peut-il être réalisé en tant que réponse climatique tout en veillant à ce que les co-bénéfices soient maximisés et les compromis minimisés par rapport aux objectifs de développement durable (ODD).

Comprendre ces questions pour des délibérations et des décisions sociétales significatives aujourd’hui est crucial et urgent.