Comment le monde peut-il placer la justice au cœur de la gouvernance des technologies qui modifient le climat?

Gouverner équitablement les technologies qui modifient le climat sera très difficile, en raison d’un déficit démocratique, d’un déficit de transparence, d’un déficit de cohérence et d’un déficit de responsabilité dans les systèmes de gouvernance mondiale, a déclaré Kumi Naidoo lors d’un entretien avec C2GTalk. Néanmoins, il sera crucial de mettre la justice au cœur de leur réflexion, en veillant à une participation équilibrée des peuples, ancrée dans la science, et dans un esprit de réparation des injustices passées.

Kumi Naidoo est un militant sud-africaine des droits de l’homme et de la justice climatique. À l’âge de quinze ans, il a organisé des boycotts scolaires contre le système éducatif de l’apartheid en Afrique du Sud. Son travail a fait de lui une cible pour la police de sécurité, le contraignant à l’exil au Royaume-Uni jusqu’en 1990. À son retour au pays, il faisait partie de la direction qui cherchait à établir le Congrès national africain (ANC) en tant que parti politique. Kumi a ensuite été le porte-parole officiel de la Commission électorale indépendante (CEI), le superviseur des premières élections démocratiques du pays en avril 1994, après avoir dirigé la formation des 300 000 personnes qui allaient organiser la première élection démocratique sud-africaine.

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